Les clichés du cinéma

Le cinéma (et autres arts) nous abreuvent de clichés, comme si chaque histoire n'était qu'une suite de stéréotypes. La plupart des situations sont prévisibles ... Pourtant les scénaristes les utilisent toujours et toujours, ils sont comme des règles non-écrites à respecter, et ça marche, les films bien que bourrés de clichés et souvent prévisibles nous tiennent en haleine !


En voici une bonne série d'exemple, extrait de "Tous les clichés du cinéma" de Philippe Mignaval.

Les films catastrophiques

- Quand on voit des gens assemblés pour dire au revoir à des proches qui prennent le bateau ou l'avion, c'est que le voyage va mal tourner.

- si l'on montre un volcan au début du film, il entrera en éruption; un barrage, il cédera ; un requin, il dévorera des tas de gens ; une météorite, elle voudra enter en collision avec la Terre ...

- il y a toujours un poloticien pourri qui refusera de faire évacuer la ville parce qu'on est par exemple en pleine saison touristique ...

- un vieux ou une vieille mourra dans sa maison qu'il refuse de quitter

- le héros est seul à se rendre compte que le fléau va déferler

- Au coeur d'une catastrophe, il y a toujours une femme enceinte qui accouche, un délinquant qui se rachète, un enfant pour qui on tremble, une grand-mère héroïque, un crétin qui met le groupe en danger pour récupérer sa Rolex en or.

- pour montrer que quelqu'un est un rescapé, on lui met une couverture sur le dos même s'il fait 40°C.

- Un requin peut manger 40 personnes et avoir toujours faim, alors ces animaux sont des animaux à digestion lente.

- l'arrivée d'une météorite géante est repérée à l'aide d'un télescope en plastique par un gamin de 9 ans qui a une cabane dans un arbre

- Les extraterrestres qui attaquent la Terre commencent toujours par les Etats-Unis

- Ce que l'armée US, le FBI, la CIA, la NASA sont incapables de faire, un homme seul y parviendra ...

- Le héros vit loin de tout, au bord d’un lac des Rocheuses, écœuré par la folie des hommes.

Les films d'horreur

  • Parmi la bande de jeunes qui part en vacances au fin fond de nul part, aucun ne sait lire une carte routière !

  • Rien de tel qu'une route lugubre pour déclencher à minuit une panne d'essence.

  • Les camps de vacances au bord d'un lac sont des repaires de psychopathes.

  • Se méfier des lieux dont la découverte s'accompagne d'une musique chargée de lourds présages.

  • Les portes grincent atrocement

  • La nuit tombe brutalement à 14h30. Un violent orage se déchaîne avec tonnerre et éclairs qui éclatent en même temps.

  • Pas de réseau pour le téléphone portable !

  • Les parents ne croient pas leurs enfants s'ils disent avoir vu un monstre, et pourtant c'est vrai.

  • Si l'on conseille quelqu'un de ne pas ouvrir tel placard, il le fera forcément !

  • Le fait de dire « Que pourrait-il bien arriver ? » promet une fin tragique.

  • Quand une fille attend le retour de ses compagnons, un mauvais plaisant lui pose la main sur l'épaule par derrière. Hurlement de terreur assuré !

  • La caméra ne montre que les pieds de la créature qui s'approche sur les feuilles mortes.

  • Il y a toujours un espace de 5 cm sous les portes pour que l'on voie l'ombre de ce qu'il y a derrière.

  • On ne verra la tête du monstre qu'aux trois quarts du film afin que la menace reste latente.

  • Si l'héro(ïne) veut fuir en voiture, le moteur refusera de démarrer.

  • Même sur un terrain sans obstacle, la fille poursuivie par le monstre s'arrange toujours pour tomber comme une cruche.

  • Un tueur n'est jamais repérable au bruit.

  • Si le tueur s'apprête à repartir, la proie, cachée, se trahira en éternuant ou en laissant tomber un objet.

  • Le monstre surgira derrière la fille afin que le spectateur ait le loisir d'apprécier.

  • Dans la cuisine, la futur victime n'allume pas, elle ouvre le frigo pour s'éclairer.

  • Un loup-garou se débrouille pour être toujours prévenu en cas de panne d'essence ou de crevaison nocturne.

  • Si l'on ouvre nuitamment la porte d'un frigo, il y aura toujours un chat pour vous sauter à la figure. Mais que faisait-il dans ce frigo ? Mystère …

  • Un miroir de salle de bain a tendance à réfléchir une menace arrivant de derrière.

  • Un miroir de salle de bain a tendance à porter un horrible message griffonné en rouge …

  • Dans un film d'horreur, prendre une douche est suicidaire, surtout si on est une femme !

  • Il est d'usage qu'un film d'épouvante se termine par un plan inquiétant qui annonce le retour du monstre !

Les films d'action et d'aventure

  • L'expédition est menée par un guide au visage buriné qui lit dans la forêt comme dans un livre.

  • Les planches d'un pont suspendu sont toujours pourries alors que les cordes sont intactes.

  • Le novice effrayé par le vide survivra, le fier-à-bras trop sûr de lui s'écrabouillera au pied de la falaise.

  • Si vous êtes blessé suite à une chute, hélicoptère passera au dessus de vous sans vous voir.

  • Une allumette éclaire autant qu'une ampoule de 150 watts.

  • Si l'on s'écarte des sentiers battus, on trouvera sans peine un temple ou un tombeau inviolé depuis 3 mille ans.

  • L'ouverture d'un passage secret se déclenche traditionnellement en tripotant (accidentellement) les seins ou les fesses d'une statue.

  • En trois mille ans, le mécanisme d'entrée ne s'est même pas grippé, pas plus que les pièges qui émaillent le parcours : flèches empoisonnées, lames, grilles …

  • Vu le nombre de squelettes parsemant le sanctuaire, les pièges millénaires ont déjà fonctionné maintes fois Mais qui les a réarmés ?

  • Il y aura un moment où il faudra plonger sous une porte monumentale coulissant vers le bas.

  • Un bout de chemise coincé par la porte montre à quel point il a frôlé la mort.

  • Quand le héro s'enfuit après avoir percé le secret du sanctuaire, cryptes et temples souterrains ont la fâcheuse habitude de s'effondrer sur ses talons.

  • En cas de naufrage, on passe directement de la tempête enragée à un plan où le héros s'éveille, frais comme une rose, sur une plage bordée de cocotiers.

  • Il y a toujours un fou qui veut prendre le monstre vivant pour le fric et/ou la science.

  • Quand le héros se raccroche d'une main au rebord de la corniche, le méchant prendra plaisir à décrocher ses doigts un à un.

  • Un gros plan sur la corde veut dire que ça va casser !

  • Le tuyau auquel est accroché le héros se détache progressivement avec des craquements sinistres.

  • Quand un personnage veut en sauver un autre de la chute, on a toujours droit au cliché des deux mains tendues l'une vers l'autre sans parvenir à se toucher.

  • Pour sauver le héros, il y aura la nacelle d'un laveur de carreau, la hampe d'un drapeau, une benne à ordures ou un au vent providentiel. A moins que le héros ne reste suspendu par un improbable lien : fil du téléphone, bretelles, drap de lit, pantalon du méchant...

  • Si le héros doit se libérer en brûlant la corde, un espace est prévu entre ses deux mains pour éviter les brûlures.

  • Au début du film, le héros reçoit, par un récepteur caché dans son bracelet-montre, un message de son chef qui interrompt une partie de jambes en l'air.

  • Si le héros veut s'infiltrer dans une entreprise classée secret défense il y trouvera sans délai un job de balayeur qu'il quittera trois jours après sans attirer l'attention.

  • Si le héros se marie au début du fim, sa fiancée sera abattue pendant la ceremonie, ce qui met en evidence l'ignominie des méchants (qui ne respectent aucune valeur) et amorce le processus de vengeance.

  • Les méchants équipent leurs bombes d'un minuteur bien voyant afin que le héros sache combien de temps il lui reste pour les désamorcer.

  • Les méchants utilisent des gainages de différentes couleurs pour que le héros ne se trompe pas en coupant le fil.

Les scènes de combat

  • Dans un combat à 20 contre 1, au lieu d'y aller tous ensemble, on dansera de manière menaçante autour de l'adversaire en attendant son tour pour se faire casser la gueule.

  • Un double salto arrière combiné à un triple axel vrillé, même s'il impressionne l'adversaire, est de peu d'utilité pour le mettre hors de combat.

  • C'est l'homme désarmé ou celui qui a l'arme la moins efficace qui gagnera. De même pour celui qui a un handicap.

  • Si le héros est déjà blessé, son lâche adversaire s'acharnera sur la partie atteinte.

  • Un regard de sa bien-aimée ou un mot-clé prononcé par le méchant rendra au héros, aux trois quarts assommé, la rage de vaincre.

  • Un saignement de nez ne dure jamais que le temps d'être constaté, puis est essuyé d'un revers de main.

  • Où qu'ils soient administrés sur le corps, les coups de poing font un bruit de tambour.

  • Un lanceur de couteau aime bien s'amuser à vous épingler contre une porte par vos vêtements.

  • Si la caméra s'attarde sur des ciseaux ou un manche à balai, c'est que le héros va s'en emparer.

  • Frapper de ses mains jointes le dos de l'adversaire garantit l'inconscience.

  • On passe à travers une vitre comme si elle était en sucre, sans blessure ni entaille.

  • Quand le héros a vraiment trop dégusté, sa copine daigne parfois intervenir en cassant un vase sur la tête du méchant.

  • Après le combat, le héros refuse toute assistance amicale ou médicale.

  • Le héros restera stoïque pendant le combat, mais gémira doucement quand une femme nettoiera ses blessures avec un peu d'eau et un mouchoir.

Les scènes de fuite

  • Poursuivi par une voiture, on sprinte au milieu de la route, au lieu de se mettre hors d'atteinte en prenant un passage latéral.

  • Pour traverser une autoroute en courant, il suffit de tendre la main pour arrêter les voitures.

  • Quand un couple fuit devant un danger, c'est la femme qui tombe et l'homme qui la relève. Jamais l'inverse !

  • Le héros se croit obligé de donner la main à la fille alors que courir séparément serait plus facile.

  • Les fugitifs s'arrêteront pour semer des obstacles dérisoires (poubelles, cageots …) et leurs poursuivants sauteront allègrement par-dessus.

  • Plutôt que d'arriver discrètement par-derrière le flic interpellera le suspect à 20m afin de pouvoir engager une bonne poursuite.

  • Quand le héros est sur le point de rattraper le méchant, il y a toujours un con de flic (qui croit bien faire) pour l'en empêcher.

  • La ruelle en cul-de-sac avec poubelles, cartons, et clodos sera clôturée par un grillage que le méchant escaladera in extremis. Heureusement, le héro connaît un raccourci pour l'accueillir de l'autre côté du grillage.

  • En cas de poursuite, plutôt que de fuir l'immeuble, on se précipitera dans les étages, en prévision de la scène finale sur le toit.

  • L'ascenseur est toujours disponible au bon étage, sauf si le héro est poursuivi.

  • La vitesse d'un ascenseur est calculée pour qu'il arrive à destination au moment où la conversation se termine.

  • Si on est enfermé, sortir de l'ascenseur par la trappe est simple comme bonjour.

  • Acculé à sauter d'une quelconque hauteur, le héros aura le choix entre un camion de passage, une étendue d'eau et un bac à ordures.

  • Si la victime se réfugie dans un arbre, le méchant s'arrêtera sous cet arbre. Plan sur le méchant vu d'en haut.

  • Si le fugitif se réfugie dans un bar où il y a la télé, il se verra aux infos.

  • Une femme en cavale se coupera les cheveux avec les moyens du bord (couteau, sécateur …) Résultat toujours impeccable.

La psychologie du héros

  • Le héros se déshabillera pour couvrir la fille, même s'il ne lui reste qu'une chemise en loques.

  • Dans le vieux cinéma d'Hollywood, le héros est rasé de près même dans la jungle ou sur un radeau. Si on le voit avec une barbe de trois jours, c'est qu'il a sombré (momentanément) dans la déchéance.

  • Le héros voyage sans bagages !

  • Alors que le héro est en pleine méditation pour percer une énigme, une remarque anodine de son copain faire-valoir va le mettre sur la voie. Le héros s'exclame : « Mais oui ! C'est ça ! » Le copain, bien sûr, n'y comprend rien.

  • Le héros ne tue que s'il y est vraiment obligé et le méchant en profite souvent pour tuer encore d'autres personnes.

  • Si son ami a craqué sous la torture, le héros lui pardonnera car il comprend la faiblesse humaine

Le profil du méchant

  • Le méchant est susceptible d’apparaître par surprise dans le dos du héros alors même qu'ils se trouvent sur un terrain dégagé avec une visibilité à 360° sur 5 km.

  • Ayant capturé le héros, le méchant se croit obligé de lui détailler les tenants et aboutissants de ses activités criminelles, ce qui laissera le temps au héros de sortir le petit pistolet caché dans sa chaussette

  • Si le méchant dit « Vous allez mourir », en fait c'est lui qui va mourir

Les films de guerre

  • Si le jeune lieutenant qui débarque se trouve être le fils du colonel, il devra en baver plus que les autres.

  • Les soldats auront le visage souillé de terre pour montrer qu'ils vivent un enfer.

  • Il est d'usage que le héros perde au moins un pote par scène de combat.

  • Le héros sait faire fonctionner tous les matériels et véhicules, même ceux pris à l'ennemi.

  • Si le héros part pour une mission suicide, son chef le rappelle au moment où il franchit la porte pour lui dire laconiquement « Fais attention à toi ».

  • Pour berner une sentinelle ennemie, lancer un caillou marche à tous les coups.

  • Si son ami est tué, le héros, sous l'effet d'un électrochoc, se transformera en escadron de la mort et percera les lignes ennemies.

  • Un char d'assaut parcourant une rue où sont stationnées des voitures s'appliquera à bien rouler sur toutes les voitures.

  • Si rien ne se passe, on dira : « le secteur est calme … trop calme ... »

  • Le soldat qui dit « C'est un beau pays, je reviendrai après la guerre » est sûr de se faire tuer → d'une manière générale, le soldat qui invoque un « après » est foutu.

  • Pendant la 2nd guerre mondiale, l'allemand n'est pas une langue parlée mais aboyée.

  • Les nazis disposent d'un excellent matériel militaire, sauf les barrières rouges et blanches que le héros brise et projette comme des fétus de paille en s'échappant de la Kommandantur.

  • Dans une péniche de débarquement, il y a toujours un soldat qui vomit.

  • Au réfectoire, les soldats font toujours de fines plaisanteries pour dire que la bouffe est dégueulasse.

  • Si l'on voit des marins dans un bar, il y aura forcément une bagarre.


Les avions et hélicos

  • Un avion qui décolle est assez rapide pour échapper à un tsunami ou à un volcan qui crache sa lave, mais assez lent pour que le héros retardataire le rattrape à la course.

  • La porte d'un avion de vol s'ouvre toujours sans forcer !

  • Si le moteur a des ratés, le pilote de l'avion tapote la jauge de carburant car on ne sait jamais !

  • L'avion qui s'écrase à cause d'une panne de carburant explosera comme si les réservoirs étaient pleins.

  • Le héros décollera à la dernière tentative, à l'extrémité ultime de la piste de fortune qui s'achève sur un précipice insondable.

  • Le héros sera le dernier à monter pour qu'on voie la porte de l'avion se refermer sur lui.

  • Après un détournement, il y aura qqn pour dire « La prochaine fois, je prendrai le train ! »

  • Lors du détournement, le héros sera secondé par une hôtesse intrépide et pas mal roulée.

  • Pour faire atterrir un avion, il suffit d'un peu de pratique des jeux vidéos et de qq tuyaux donnés par la tour de contrôle.

  • Touché par une roquette, l'hélico des méchants explosera directement, produisant une gerbe de feu du meilleur effet, alors que celui du héros va tournoyer en émettant un peu de fumée, se posera avec juste ce qu'il faut de casse et n'explosera que quand ses occupants seront à l'abri.

Les films de SF

  • Quand ils explosent dans un vacarme d'enfer, les vaisseaux spatiaux ignorent que, dans le vide, le son ne se propagent pas.

  • Les rayons laser sont visibles dans le vide de l'espace !

  • Chaque planète ne connaît qu'un seul peuple, un seul chef, un seul mode de vie, une seule religion, un seul climat …

  • Malgré leur grande avance technologique, les aliens s'expriment avec des voix qui semblent sortir de vieilles boîtes de conserve.

  • Pour injecter un virus dans les systèmes des extraterrestres, une bonne vieille clé USB suffit car, par-delà les années-lumière, leurs standards sont les mêmes que les nôtres !

  • Pas de problème en cas de voyage temporel car les habitants du passé et du futur parlent tous la langue du XXIe siècle.

  • Chaque fois que Bruce Banner se transforme en l'incroyable Hulk, ses vêtements explosent sous l'effet d'une prodigieuse dilatation corporelle, sauf son incroyable caleçon !

Les western

  • Il y a toujours un saloon avec des types qui n'aiment pas les étrangers.

  • Le héros est un homme qui fuit un sombre passé.

  • Les femmes sont danseuses de saloon, femmes de pasteur ou institutrices.

  • La population vit sous la coupe d'un méchant riche qui fait régner sa loi grâce à des hommes de main énervés de la gâchette et à la complicité d'un shérif corrompu.

  • A part le saloon, les foyers d'animation sont la banque et la prison.

  • Le patron ne pose pas une bière sur le bar, il l'expédie comme au bowling.

  • Le méchant s'annonce par des bottes menaçantes qu'on voit paraître sous la porte du saloon.

  • Quand le méchant entre au saloon, le piano cesse de jouer. Quand la bagarre éclate, il se remet à jouer pour la rythmer.

  • Les allumettes s'allument sans se casser et du premier coup contre la trogne rugueuse du méchant.

  • Aucune table ni rampe d'escalier ne supporte le poids d'un homme projeté par un coup de poing.

  • Une bagarre commencée au saloon se terminera dans l'abreuvoir.

  • Si une pendaison a tendance à s'éterniser, c'est qu'un coup de théâtre va avoir lieu.

  • Si l'on agite un chapeau au bout d'un bâton, l'ennemi ne comprend jamais que c'est un chapeau au bout d'un bâton

  • Une bible dans la poche, une boîte de pilules ou une médaille pieuse arrête les projectiles mieux qu'un gilet pare-balles.

  • Un gros plan sur le conducteur de la diligence annonce qu'une flèche va lui transpercer la gorge.

  • Le héros ne quitte jamais la ville sans briser quelques cœurs. S'il est dans un bon jour, il fera demi-tour.

Les scènes de combat à l'épée

  • Les assaillants du héros veilleront à s'agglutiner sous le lustre qui s'apprête à leur tomber dessus.

  • A la première occasion, le héros grimpera sur une table, un tonneau, une rampe d'escalier, afin de sauter avec grâce par-dessus l'épée du méchant qui cherche à l'atteindre.

  • Le duel se terminera en haut d'une tour afin que le vaincu fasse un beau plongeon.

  • Si le héros perd son épée au cours du combat, il y aura une femme ou un comparse pour lui en lancer une autre.

  • Si le méchant perd son épée, le héros la lui restitue aimablement. Ce n'est pas réciproque !

  • Les armes blanches des méchants sont souvent de forme crochue.

  • Combattre avec une torche produit un effet visuel intéressant.

  • Il est toujours amusant de voir qqn précipité dans un tonneau de vin.

  • Quand le héros traverse le champs de bataille pour affronter le chef des méchants, aucune flèche ne vient le frapper par-derrière et une fois le chef abattu, son armée s’effondre aussitôt !

  • Rois et grands seigneurs ne traversent jamais un bois infesté de brigands sans des chariots remplis de trésors.

Dans les polars

  • Le chef de police ordonnera au héros de lâcher l'affaire sous peine de le virer.

  • Lors d'une réunion, l'un des flics dessinera un schéma inepte avec des noms entourés, réunis par des flèches. Il le montrera aux autres d'un air triomphant comme s'il avait réussi une démonstration mathématique.

  • Le médecin légiste prononce des phrases sentencieuses du genre : « Les morts ne mentent jamais »

  • Si l'enquéteur privé est le héros de l'histoire, il devra se mettre hors la loi pour découvrir la vérité au nez et à la barbe de flics incompétents ou corrompus. Et vice-versa.


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