Dans cette partie, nous allons partir à la découverte d'anciens objets du cinéma de 1664 à 1955. Ceci grâce à l'association "Le cinéma s'expose" que je remercie. Des premiers appareils permettant la projection d'une image sur un mur (lanterne magique - 1664) ou ceux permettant, pour la première fois au monde, de créer une image animée (phénakistiscope - 1832), jusqu'aux technologies d'aujourd'hui, la concurrence entre inventeurs, financiers, producteurs... a permis ce développement extraordinaire de ce nouvel art qui porte un numéro à lui tout seul, le 7ème, c’est à dire le "Cinématographe".
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C'est le
1er "vrai" objet du cinéma, il permettait de projeter des images fixes sur un écran.
La lanterne
magique est formée de trois éléments : une source lumineuse, une plaque de verre peinte et un objectif
(une lentille convergente). Elle fonctionne sur le principe de la chambre noire. La lumière passe par la plaque de verre, puis par la lentille, pour projeter l'image renversée (haut-bas) peinte
sur la plaque.
Elle s'appelait lanterne, car la source lumineuse n'était ni plus ni moins qu'une lanterne d'éclairage, et magique car à l'époque, cela était tout simplement magique.
Le phénakistiscope est un jouet optique donnant l'illusion du mouvement fondé sur la persistance rétinienne. Il a été inventé par le Belge Joseph Plateau en 1832.
Il comporte un disque en carton, percé de dix à douze fentes, sur lequel un mouvement est décomposé en une séquence d'images fixes, et un manche permettant son maintien pendant sa rotation. Pour percevoir le mouvement, le spectateur se place en face d'un miroir et positionne ses yeux au niveau des fentes du disque, du côté opposé aux dessins. Il fait ensuite tourner le carton. Les fentes servent d'obturateur en ne laissant apparaître l'image reflétée dans le miroir qu'un très court instant. L'œil ne voit donc que des images fixées par la persistance rétinienne,s'animant les unes après les autres, ce qui reconstitue le mouvement lorsque le disque tourne à une vitesse suffisante.
Le zograscope est un appareil d'optique permettant de visionner des vues d'optique. Apparu au xviie siècle dans les cabinets de curiosités, il était utilisé pour montrer ce que nous pourrions
appeler les ancêtres de nos cartes postales. Il s'est répandu au xviiie siècle dans les attractions de foires populaires où il offrait « une évasion à bon marché » et la possibilité de
s'émerveiller devant la beauté de vues exotiques (peu de personnes avaient les moyens de se déplacer à l'époque). Le phénakitiscope et la lanterne magique, puis la photographie le feront
progressivement tomber dans l'oublie.
Le
praxinoscope fut la première invention d'Émile Reynaud en 1876. Brevetée en 1877, il s'agissait d'un jouet optique donnant l'illusion du mouvement et fonctionnant sur le principe de la
compensation optique. Ce
jouet obtiendra une « mention honorable » à l'Exposition universelle de Paris de 1878 et aura un beau succès commercial. Il permit à son inventeur de continuer ses recherches. Le praxinoscope est
ainsi à la base de ses inventions suivantes : le praxinoscope-théâtre, le praxinoscope à projection, le théâtre optique.
C'est l'un
des tout premiers projecteurs de cinéma au monde !
Très performante pour l’époque, elle était utilisée aussi bien pour les films à scénario que pour les actualités.
C’était «LA» caméra des années 1910/1920 aux U.S.A dont se servaient les grands cinéastes parmi lesquels
Charlie CHAPLIN notamment pour le film «le Kid».
C'est
l'ancêtre des rétroprojecteurs.
Ce projecteur de format 17,5 mm servait essentiellement à la petite exploitation et les films utilisés étaient ininflammables. C’était «LE CINÉMA DES VILLAGES» et grâce à ce format, nombreux sont les Français qui ont pu enfin découvrir le cinéma. Le format 17,5 mm fut inventé par NATAN au début des années 30.
C’était en fait une pellicule 35 mm coupée en deux sur sa longueur. Dès l’occupation de 1939, le régime nazi interdit le format car inventé par un juif. Dès lors, pour continuer cette petite exploitation, tous les projecteurs furent transformés en format 16 mm. Il ne reste que quelques exemplaires en format 17,5 mm
Une des
premières télévisions au monde !
Elle est
composée d’un corps de caméra, de deux magasins extérieurs de 300 m de format 35 mm, et était très utilisée dans les années 55 à 75. Cette caméra a tourné un grand nombre de films prestigieux des
années 70 tels que «La Grande Vadrouille», «Borsalino», «L’armée des ombres», «Pierrot le fou», «Le Corniaud», «La Folie des grandeurs, «Les Tontons Flingueurs».